J’ai fait moi-même mon vernis Bleu caraïbes !

A une époque où on nous barbe littéralement avec le recyclage, moi j’ai décidé de faire un geste pour la planète. J’ai recyclé un vernis. Ouais bon, ok. Ca n’a rien à voir avec la planète, j’avais juste envie de faire moi-même un vernis, et au passage, avoir un nouveau vernis bleu.

J’avais ce petit fard à paupières tout seul dans mon maquillage, quasiment jamais utilisé – il était destiné à être utilisé pour mes maquillages « artistiques », mais au final, il ne marque pas assez. Il était donc parti aux oubliettes.

J’avais aussi cette pauvre petite base Kiko (cf cet article) qui, inutilisée restait seule, et ce, à longueur de journée, depuis des mois.

Et puis, je suis tombée sur plusieurs articles parlant des « Franken », ces vernis qu’on fait soi-même. Et ça n’a fait qu’un tour, il fallait que j’essaye.

Pour réaliser vous-même votre propre vernis à ongles, vous aurez besoin de :

-          Un vernis transparent

-          Un fard à paupière

-          Des paillettes (facultatif)

-          Des petites billes mélangeuses (présentes dans tous les vernis Kiko, mais ce n’est pas le cas de tous les vernis. Là aussi, c’est « facultatif » mais recommandé pour bien tout mélanger.)

Vous aurez également besoin d’un petit pot en verre, et d’autres petits « outils » qu’on a tous chez soi, et qu’on peut adapter.

Pour commencer, j’ai dépoté mon fard, ici il s’agit d’un Maybelline teinte « Bleu caraïbes ». Je l’ai posé au fond de mon petit pot en verre et ait commencé à l’écraser avec un mini fouet (trouvé chez Aroma Zone) puis j’ai terminé à la petite cuillère pour bien écraser le fard. L’important est de réduire au maximum le fard pour ne pas se retrouver avec des grumeaux lors de l’application du vernis.

Une fois le fard bien réduit en poudre, j’ai pris un petit morceau de papier et réalisé un petit entonnoir afin de pouvoir verser le fard sans en mettre de partout. Le mieux reste de verser à l’aide d’une petite cuillère de petites quantités dans l'entonnoir.

Vous pouvez mettre la quantité de fard que vous voulez, ici j’ai presque mis tout le fard, mais c’est à vous de voir, il ne faut tout de même pas trop en mettre au risque que le vernis ne s’épaississe trop.

C’est là que la partie chiante arrive. Il faut secouer, encore et encore. Shaker son body Bien remuer son vernis, en se tortillant dans tous les sens car on y met toute notre force. Le rouler entre les mains, bref, faire tout un cinéma pour que le tout se mélange le mieux possible. Mon vernis était déjà à la base un peu épais, j’ai donc dilué avec un peu de dissolvant (c’est pas forcément conseillé, mais ca peut dépanner).

Et voilà, on se retrouve avec un beau bleu Caraïbes. Maintenant reste le meilleur moment : la première application. C’est là qu’on voit si notre vernis est une réussite ou un désastre.

L’application de la première couche ne fut pas spécialement une réussite, la matière est différente des vernis habituels, et très peu opaque. On peut remarquer que le vernis est légèrement irisé.

Pourtant, à la deuxième couche, c’est tout de suite plus concluant. Cependant le fini est mat. Je pense que c’est dû au fait que la base elle-même était déjà un peu matte. Mais après une couche de Mavadry, c’est tout de suite plus joli.

Conclusion : je me suis vraiment éclatée à faire moi-même mon propre vernis. Et cela m’a permis de recycler ma base qui n’était pas supportée par mes ongles. (appliquée en vernis couleur, par-dessus ma base Mavala, théoriquement, je ne risque rien). 

Et vous, allez-vous vous laisser tenter par un vernis home-made?